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Laissez moi vous conter la véritable histoire de la naissance de cet ordre.
Je l’ai vu lors de mes songes. Elle m’a été révélé par les Dieux.
Lisez et retenez.
Dans une contrée paisible au cœur d’une région boisée et légèrement vallonnée.
Le matin se levait, le soleil commencait à pointer ses rayons à travers les feuilles des arbres et la brume tombée durant la nuitée. Les animaux de la forêt regagnaient leurs gîtes, la fumée des cheminées recommençaient à s’épaissir, signe du réveil des autochtones.
Un groupe de bûcherons venaient d’empreinter la route menant vers l’exploitation de bois. Ils marchaient depuis une quinzaine de minutes, quand soudain, la forêt, d’ordinaire si bavarde à cette heure ci de la journée, se tue.
Les hommes, habitués à la vie dans les bois, se figèrent aussitôt, tous sens en alerte.
Que se passe t-il ? Vous entendez ce bruit ? Des cavaliers ! Mettons nous au bord de la route vite !
Au loin, encore caché dans la brume, un bruit se rapprochait.
Des claquements de sabots sur le sol se mélangeaient à la respiration de plusieurs montures et à des voix humaines semblant hurler.
Quelques secondes plus tard, comme poussée par un courant d’air, la brume se fendit et laissa passer un premier cavalier. Il passa en trombe. Sa monture l’écume aux babines, semblait donner toutes la vitesse qu’elle pouvait. Le cavalier, quant à lui, était presque couché sur sa monture. Une large cape grise volait derrière lui et une grande capuche lui couvrait la tête, empêchant les hommes de mettre un visage sur cet étranger.
Regardez, il a une flèche plantée dans le dos! Dit soudain l’un des paysan. Ne restons pas dans le chemin !
A peine avait il prononcé ces mots, qu’une dizaine de cavalier déboulaient sur la route. Ils étaient tous de noir vêtus, l’épée au clair et les premiers hurlaient.
Allez , allez, rattrapons le ! Si il arrive à la fourche, nous courrons le risque de le perdre !
Quelques dizaines de mètres plus en avant, le premier cavalier arrivait à la fourche au triple galop. La brume moins dense à cet endroit avait dégagé la vue sur le village en contrebas. Il allait falloir faire vite car bientôt les autres allaient lui tomber dessus et que de toute façon, sa blessure ne lui autorisait aucune confrontation.
Il fit ralentir sa monture, puis sauta de celle-ci. D’un revers de la main il claqua la croupe de sa jument qui repartie au galop sur le chemin de gauche, encore bien embrumée. Aussitôt il se jeta dans un buisson du chemin de droite.
Les feuilles tremblaient encore quand le groupe de poursuivant surgit. Tout le groupe freina brutalement, les cavaliers parlaient tous en même temps, les montures piaffaient, quelques unes tournaient un peu en rond.
Visiblement ils avaient raté leur coup, et cela s’entendait… Soudainement l’un hurla :
Ici ! Des traces fraîches ! Il a pris par là !
Les cavaliers hurlèrent des ordres à leurs chevaux et tous le groupe s’engouffra dans la brume aussi vite qu’il en était sorti.
Le cavalier blessé tentait de sortir de sa cachette lorsque le groupe de bûcherons arriva en courant. Il eu à peine le temps de sortir son épée, il ne parvint même pas à articuler quelques mots. Ses jambes ne le portaient plus et sa vue se voilait.
Il ne sentait plus la douleur dans son dos, et la chaleur de son sang sur sa peau, ne le faisait plus frissonner. Il vacilla puis tomba face contre terre..